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Bave, bave limaçon,
Glisse, glisse tout du long,
De ce joli champignon,
Que tu croques à ta façon ;
Grimpe, grimpe limaçon,
Hisse, hisse ta maison,
Sur ce joli caillou rond,
Où tu t'endors , pour de bon .Maïté Chatadieu
2013
(Tous droits réservés à l'auteur)
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Petite mésange a fait son nid,
Bien au chaud, dans ma boite aux lettres . . .
Monsieur le facteur tout surpris,
Vient toquer à la fenêtre,
Il tient à la main mon courrier,
Surpris de se voir bousculé,
Chahuté et houspillé,
Par une oiselle courroucée !
Allons chercher un vieux panier,
Ainsi vous pourrez distribuer,
Tous les jours vos précieux papiers .
Laissons les oisillons grandir,
Nous les verrons un jour partir
Et, peut-être, au prochain printemps,
Aurons nous de nouveaux habitants .
Maïté Chatadieu
2013
(Tous droits réservés à l'auteur)
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Ah ! je m'ennuie, dit la pâquerette ...
Viens donc jouer aux quilles,
Lui dit la violette .
Chez madame jonquille,
Il y a toutes les filles .
Nous ferons des bulles
Avec les renoncules,
Madame primevère
Offrira un verre,
Les petites pensées
Nous feront danser,
Et s 'il y a les tulipes,
On fumera la pipe !Maïté Chatadieu
2013
(Tous droits réservés à l'auteur)
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Voici le temps des giboulées,
La girouette perd le tête,
Le vent fripon lui fait la fête,
Mais voici qu'un nuage s'arrête,
Et nous fait pipi sur la tête !
Escargot ! Sors de ta cachette !
Sans parapluie et sans casquette,
Et viens faire des galipettes ...
Maïté Chatadieu
2013
(Tous droits réservés à l'auteur)
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Par mous-ka dans DES RIMES ET DES SONGES, MAUX ET MOTS MÊLÉS, AU FIL DU TEMPS . le 30 Avril 2013 à 15:45
Cet épisode de ma vie a duré plus de deux ans et même s'il m'a laissé un goût amer, je ne regrette rien .
Il m'a confirmé que les personnes qui se sentent redevables ou ont partagés leurs faiblesses peuvent devenir vos pires ennemis .
J'ai été impliquée dans une terrible histoire de négligence , dont l'une des deux enfants gardera des séquelles à vie . Ma nièce et moi avons agi en notre âme et conscience et ce qui aurait pu être une belle histoire a fini en un terrible déchirement, deux enfants qui se reconstruisait ont replongé dans l'abîme et notre vie avec elles .
Nous connaissions le papa, ma nièce a vécu ces deux ans avec lui, mais l’attention qu'elle portait à ces enfants dont il avait eu la garde a détruit leur couple et il a fui ...
Il va sans dire que j'ai pardonné et que je ne me sens pas l'âme d'un justicier, en est restée une profonde tristesse .
Je vous donne les deux versions de ce poème, celle de 2013 à chaud, et l'autre cinq ans plus tard .
Tu as peur, tu doutes et tu fuis,
Mais, nous étions là pour toi aussi,
Nous avons souffert et douté,
Nous aurions aimé t'en parler .
Tu as laissé dans ton sillage,
Un champ de ruines . Tes enfants,
Ton amie . Tu as laissé ta rage
Te guider, alors il est plus que temps,
Pour que je te dise la haine,
Qu'au fond de moi j'ai ressenti,
Pour elles j'ai eu tant de peine
Et envers toi, tant de mépris .
J'ai appris à bercer mon cœur,
T'ai dit ce qui me faisait peine
Et pour adoucir ma rancœur
J'ai pris soin de briser mes chaines .
De tes enfants j'ai pris le deuil,
Sachant ta porte à présent close,
De moi elles ont eu le meilleur,
Sécher leurs pleurs dépasse mes forces .
Elles vont grandir, se construire,
Mais comprendront elles un jour,
Que tu ais pu risquer les détruire
Car père, au nom de ton amour !
Enfants du mensonge et de la peur,
Qu'ont elle fait si ce n'est naître,
Espérées peut-être, et leur cœur
Oubliera-t il un jour la peur ...
Maïté Chatadieu
30.04.2013
Tu as peur, tu doutes et tu fuis,
Voilà l'histoire de ta vie .
Nous étions là à tes côtés
Notre soutien, tu le savais,
Tu as coupé, tu as tranché,
Pas d'au revoir, pas de pitié,
Elle qui les avait sauvées,
Les aidaient à se redresser,
A redonner force et gaieté
A leurs vies de papier mâché,
Et nous tes amis effarés .
Inconscient tu as tout balayé,
Nous ignorant, tout saccagé .
Pauvres enfants dans la peine,Trahies, et chargées de chaines .
Pauvre ami tu as tout détruit
J'ai ressenti tant de mépris .
Nous avons du bercer nos cœur,
Prier la vie, sécher nos pleurs,
Tuer la fureur et la haine,
Tenter de rester sereines .
De tes enfants j'ai pris le deuil,
De ta porte oublié le seuil ,
La sachant à présent close,
Je n'y pouvais plus grand chose .
Enfants rabaissées, cœurs froissés,
Petites filles oubliées,
Comment apprendre à se remettre,
Quant naître, vous nie le droit d'être .
On leur a appris à s'aimer,
A sourire, à se regarder,
Que cette leçon en leur cœur
Fasse un jour fleurir le bonheur .
Maïté Chatadieu
16.03.2018
(Tous droits réservés à l'auteur)
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