• votre commentaire
  • la fin de l'été .

     

    Il suffit parfois de peu de choses, pour avoir envie de s'arrêter et pour poser quelques mots sur le papier . Un instant de nostalgie à la fin de l'été, septembre qui approche doucement et demain qui nous amènera une lumière plus douce . Bientôt châles et gilets accompagneront nos soirées, et la fraîcheur du matin nous parlera de vendanges et de rentrée des classes .

    Dans les combes les premières écharpes de brume s'accrocheront aux buissons de ronces et les dernières mûres gorgées de soleil feront les délices des randonneurs . C'est la saison que je préfère .

    La lumière estompe ses éclats estivaux, l'air se charge de nouvelles odeurs, et la métamorphose flamboyante de nos arbres se prépare doucement . Cette année l'été me laisse un sentiment d'inachevé . Poursuivie par cette étrange obsession, j'ai eu envie de partager mes réflexions avec vous .

    Etrange impression en vérité, un peu comme si j'avais oublié de faire quelque chose, ou plutôt un manque, un vide qui ne serait pas comblé, une fringale permanente d'émotions .

    Famille, amis, j'avoue un relâchement dans mes courriels, mais il est vrai que nous avons bougé plus cet été . Certes j'ai zappé un ou deux anniversaires mais bon ... Ma première impression serait que le travail prend trop de place dans ma vie, surtout avec un mari retraité ! Dans un mois j'aurai un peu plus de temps 90% oblige . En explorant les méandres de mon cœur (cela fait grandiloquent mais je n'ai pas trouvé mieux !) j'ai découvert le sac de nœuds .

                                     Nous ne profitons plus assez des gens que nous aimons, la vie nous bouscule et, est-ce la conscience aiguë du temps qui passe qui me saisit à la cinquantaine me voici toute chamboulée . Je m'agite, je cogite et je ne sais plus où donner du cœur et de la tête . Il faut dire  qu'au cours des dernières années  mon entourage immédiat s'est beaucoup agrandi, sans parler de mon changement de service . De nouveaux amis, une grande famille de quoi perturber la tortue que j'étais devenue .

    Il me semble que je reçois tant et tant que je ne saurai jamais rendre autant . Mais ce n'est pas là le plus difficile, apprendre à recevoir est un lourd chantier, surtout après s' être exilée au fond de soi-même si longtemps .

    Je n'ai reçu que tendresse, chaleur et amitié au fil de mes rencontres et je vous en remercie .

     

    Août  2009 .


    votre commentaire
  • A plusieurs plumes .

    J'ai commencé ce texte en 2009 avec une amie, nous nous envoyions les messages sur FB puis manque d'idées alors maintenant je compte sur vous ...

     

         Chaque fois qu'il venait dans cet endroit, il avait un petit pincement au coeur en pensant au passé, et quel passé ...?! Des images, des visages, quelques phrases ; il n'oublierait jamais .

          Pour penser à autre chose, il alla au marché, et demanda au placier, qui faisait le tour des bancs avec son carnet, où était la marchande de marrons . Devant son air ahuri, il comprit que le temps était loin où, petit garçon, il se cachait derrière le mur de l'école pour être le premier à manger les fameux marrons tout chauds .

          Un grand soupir ; tourné vers la colline les yeux remplis de larmes il lui sembla soudain apercevoir ... Cette silhouette délicate qui se détachait sur l'horizon ; était-il victime d'un mirage ? Il ne savait que penser après ce qui était arrivé vingt ans plus tôt ; comment était ce possible ?       Un rêve, une pensée, une éternité et soudain Maria était là .

        Maria, petite fille au regard toujours triste et sa besace sur le dos . Dedans il y avait un porte-plume, de l'encre et des bouts de papiers récupérés ça et là . Son bien le plus sacré . La besace et son contenu avaient appartenus à sa mère . Elle se cachait dans les collines pour écrire, loin de son père, entourée de ses chèvres qui ne s'éloignaient guère de la petite fille, la protégeant de cet homme avec sa canne en frêne dont elles se méfiaient pour en avoir parfois senti les coups !

        Le père de Maria lui reprochait la mort de sa femme en couches . Il la terrorisait et lui interdisait d'aller au village . Dès lors ses seuls amis étaient les animaux qui pressentaient la bonté de la fillette et se laissaient tous approcher par la petite fée qui savait leur parler et les soigner . Ils le lui rendaient bien, empêchant quiconque de l'approcher s'ingéniant par leurs cris à l'avertir .

          Je devais avoir l'air bien penaud  ce jour où ils consentirent à me laisser la rencontrer ! Je fus conquis sur le champ ; m'étant égaré dans les collines, j'étais tombé . Les genoux râpés, la peur au ventre, je n'arrivais plus à retrouver le village et je pleurais en cherchant mon chemin . J'avais dix ans, je venais d'arriver, mes parents partis à l'étranger pour les affaires de mon père m'avaient confié à une tante que je ne connaissais guère,

         

     Maintenant je compte sur vous pour continuer l'histoire

    laissez moi vos idées en commentaire ... A plusse

     

     

     

     

     


    votre commentaire