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    Mon amie sur FB, tu portes en ton cœur une lourde peine  . La fée créatrice qui vit sur mon épaule a glissé dans mon sommeil une plume d'écriture et je l'ai écoutée ...

     

    A Isabelle T.

         

             A Isabelle 

     

     

     

    Les remous du chagrin,

    La froideur de l'absence,

    Troublent les petits riens

    Qui font mon existence .

     

    Du fond de ma détresse,

    Je soupire et espère

    Qu'un sourire s'esquisse

    Éclairant ma misère .

     

    N'oubliez pas amis,

    J'ai besoin de vos rires .

    Du parfum de la vie

    De la chaleur d'un nid .

     

    Détruisez ces brouillards,

    Qui effacent l'envie .

    Redonnez le sourire

    A votre pauvre amie .

     

     

                      M.CHATADIEU

                        10.03.2018


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    LES ROUGES .

     

    Les Rouges .

     

    Merveilleux Irlandais qui m'ont inspiré

    ces quelques lignes ...

     

     

    Enfants des hautes herbes

    Chaleureux et fringants,

    Planant avec superbe

    Sur les ailes des vents .

     

    Feux follets et flammèches

    Des brumes jaillissants,

    Ensorcelantes flèches

    Se jouant des éléments .

     

    Chevaliers de la lune,

    Rêveurs affriolants,

    Compagnons d'infortune,

    Dans nos coeurs des géants .

     

     

                                    M.CHATADIEU

                                  8.10.2017

     

     

     

     


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    Cendres et poussières .

                     

    En souvenir de Gabriel,

    mon grand-père qui aimait les alexandrins.

     

    Le soir a déposé son campement précaire,
    Et toujours cette envie de fuir la terre entière .
    Que sera le matin quand finiront mes guerres,
    Solitude et terreurs chasseront mes prières .
    Qu'ai je vu, qu'ai je su, en mon âme guerrière,
    Qui hante mon sommeil et me charge de pierres ? 
    Que, dès la fin du jour, je guette la lumière
    Effrayée et meurtrie . Où est la vierge fière ?
    J'avais  vaincu les Maures et volées leurs bannières,  
    Je me sentais si forte au milieu de mes frères .
    Voici que sont venues les années de misère,
    Je maudis le passé et rêve d'avenirs . Père,
    Qu'avez-vous fait à votre propre chair ?
    Des lambeaux du passé, allument des chimères,      Les souvenirs se heurtent et, brûlée par la fièvre,
    Quand ai-je donc franchi l'invisible barrière,
    Où la folie emmêle les fils des chanvrières,
    Qui filent souvenirs, et rêves d'avant-hier .
    Ainsi donc ma mémoire se drape de poussière, 
    Et la cendre recouvre ce que je croyais hier .
    Je me rêvais glorieuse, encensée, reine altière,
    Et me voici rendue, aux bas-fonds, et tanières,
    Las même la camarde ne me veut pour compère  
    Pleure belle princesse ton temps est loin derrière,
    Pauvresse décrépite, et vouée aux enfers,
    Espérant un demain, pour savoir la lumière .

     

    M. CHATADIEU
       02-05-2013




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    Chasseresse .

     

     

    Fragile silhouette,

    Coeur de girouette,

    Ma frêle minette,

    Au soleil se prête .
     

    Etendue sur le flanc, 

    Son pelage blanc

    Frémit et, rêvant,

    Sa queue prend le vent .
     

    Paupières mi-closes,

    La belle s'expose,

    S'étire,prend la pose, 

    Statue au nez rose .
     

    Gardez vous, oiseaux,

    Ce beau marbre est faux, 

    Qui trop prêt se pose,

    A ses griffes s'expose .
                                         

    Maïté CHATADIEU                         

    07.04.2013 


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    Doutes .

     

     

    Pendant trois ans j'ai partagé les joies et les peines de deux petites filles blessées par ceux qui auraient du les protéger, les aléas de la vie nous ont séparées il y a presque un an, on me propose de les revoir, et ce texte a jailli sous ma plume .

     

    Doutes .


    De ci de là,
    Pour qui, pourquoi ?
    Mon esprit rêve,
    Pas de trêve .
    Dur de dormir,
    A trop réfléchir .
     

    Essais infructueux ,
    De ne penser que peu .
    Enfants de mon coeur,
    Voici que j'ai peur,
    De vous retrouver
    Et puis de vous perdre, je dois l'avouer . 

    0serai-je un jour
    Reprendre mon tour,
    Parmi ces adultes
    Qui d'un mot vous occultent ?
     

    Fleurs de mes pensées,
    Ecrire est assez,
    Réfléchir encore
    Ou vous voir éclore ...
    Dois y sacrifier ma sérénité ?
    Mais puis-je oublier nos complicités ?
    J'écoute mon cœur,

    Je fonce sans peur ...

     

    Maïté CHATADIEU

    31 Mars 2013 .

     PS : un an plus tard les promesses ne se sont pas concrétisées, je garde au fond de mon coeur une petite flamme qui ne s'éteindra jamais .

     


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