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Par mous-ka le 21 Janvier 2017 à 11:11
La matinée avait mal commencé... je faisais le ménage ... Je passe la serpillière une première fois, mon mari revient dans la cuisine, re-serpillière je me retourne Maïna avait fait caca partout !!! Troisième fois, la c'était un gros pipi, inutile de préciser qu'elle était déjà sortie deux fois . Je ressors ma serpillière et là Maïna me fonce dessus en grognant je fais de même, non mais, fuite éperdue dans le couloir . Bon ça y est à part une incontinence de Pitou je suis tranquille pour une à deux heures, je reviens pour ranger mais je suis épuisée on verra plus tard, vite mon refuge ma page FB, et là merveille des merveilles je tombe sur la vidéo partagée par mon amie Vanessa, et bien non le weekend n'est pas foutu, je vais recharger mes batteries, après avoir partagé en public, et maintenant je vais boire l'apéro, ainsi je ferais une bonne sieste, et oui il en faut peu pour être heureux !
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Par mous-ka le 12 Janvier 2017 à 21:00
Gros coup de blues ce soir ...
Je suis fatiguée, douloureuse, peu active etdes idées noires, il va bien falloir que je me
motive pour continuer à trouver de l'envie ...
J'ai l'impression de passer mon temps
uniquement à l'entretien de la maison et la
bouffe, que des trucs que je n'aime pas ...
Quand aux fous rires partagés il y a belle
lurette que ça ne m'est pas arrivé, tête vide
jambes lourdes, corps en vrac, au secours la vie,
fait moi un signe ...
Et même pas productif le cafard, avant
j'écrivais ... plus aucune idées ... allez assez
d'auto-apitoiement, je vais au lit , demain ça ira
peut-être mieux ...
(Tous droits réservés à l'auteur)
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Par mous-ka le 11 Juin 2016 à 13:53
Ma maman est morte mercredi, sa vie
a été faite de combats, pour sa fille, pour
son travail et son indépendance . Toujours
présente pour aider sa famille et au plus près
de ses patients et de ses collègues .
Incomprise parfois, mésestimée souvent,
blessée et meurtrie, elle a pu faire de
mauvais choix, comme ses parents avec elle .
Et même si j'en ai pâti, cela aussi m'a
permis de me construire . J'ai vite su me
protéger en prenant mon indépendance tout en
gardant pour elle une tendre affection . Entre
nous il y avait amour et respect mutuel de nos
choix de vie .
Seule, pendant longtemps, elle fit
sur ses vieux jours la rencontre d'un homme
bon qui sut lui apporter l'amour et la
confiance en elle, dont on l'avait privée .
Je garderai d'elle l'image du bonheur
partagé avec son cher Gaston, mon papa adopté,
toujours présent en mon cœur ,mort trop tôt .
Restait Chouky, le petit chien qui a
courageusement combattu la maladie pendant un
an et qui l'a bien aidée à surmonter son
chagrin .
Quand sa sœur qui habitait à côté
est morte elle aussi, le fil ténu qui la
reliait à la vie, s'est peu à peu rompu .
L'angoisse l'habitait et les peurs oubliées
ont ressurgies .
La voici désormais en paix, et
présente à mes côtés jusqu'au bout de mon
chemin .
J'avais écrit le poème qui suit il y
a cinq ans j'ai eu envie de le lui dédier .
Merci aux amis qui prendront le temps de
s'arrêter pour une dernière visite .
ET QUAND VIENDRA LE TEMPS ...
Et quand viendra le temps de clore les volets,
Je fermerai les yeux . Lors, pourront affluer
Marée de souvenirs, et mystères du repos à venir
Passé et présent fusionneront dans un soupir .
Des images tremblées, vieux rêves oubliés,
Des mémoires d'antan, viendront me rassurer .
Au delà du demain, au delà du partir,Surgira en mon âme l'idée d'y revenir .
L'odeur de tes cheveux et le bruit de tes pas,
De ta main dans la mienne quand je n'y croyais
pas,
Les pleurs et les fous rires tout au long du
chemin,
Et nos complicités, et nos jours plein d'
entrain .
Voici que vient le temps de clore les volets
Allez viens ; tiens ma main, aide moi à passer,
Sèche tes larmes, guide moi, reste à franchir
ce pont,
Dernier pas vers la paix d'un nouvel horizon .
Il te faudra du temps pour apaiser ta peine,
A ce triste fardeau il faudra renoncer,
Des larmes couleront, pluie d'amères colères,
Tu lâcheras ma main, tes larmes sécheront,
Tu pourras me rêver, pardonner l'abandon,
Me porter en ton cœur, me bercer à jamais,
Puis, enfin, tu sauras renaître à la lumière .
Le soleil brillera, éclairant ton chemin,
Je serai là, ombre veillant sur ton destin .
Maïté Chatadieu
30.03.2011
C'est mon amie Martine qui m'a offert
ce très beau texte que je m'empresse de
rajouter à mon hommage à Jeannette, ma maman .
Ne reste pas là à pleurer devant ma tombe
Je n'y suis pas, je n'y dors pas ...
Je suis le vent qui souffle dans les arbres,
Je suis le scintillement du diamant sur la
neige,
Je suis la lumière du soleil sur le grain mûr,
Je suis la douce pluie d'automne ...
Quand tu t'éveilles dans le calme du matin ,
Je suis l'envol de ces oiseaux silencieux
Qui tournoient dans le ciel ...
Alors, ne reste pas là à te lamenter devant ma
tombe ;
Je n'y suis pas, je ne suis pas mort !
Pourquoi serais-je hors de ta vie simplement
Parce que je suis hors de ta vue ?
La mort tu sais, ce n'est rien de grave .
Je suis juste passé de l’autre côté .
Je suis moi et tu es toi .
Quelque soit ce que nous étions l'un pour
l'autre avant,
Nous le resterons toujours .
Pour parler de moi, utilise le prénom
Avec lequel tu m'as toujours appelé .
Ne parle pas de moi au passé, j'existe
toujours ...
Parle de moi simplement comme tu l'as toujours
fait .
Ne change pas de ton, ne prends pas un air
grave et triste .
Ris comme avant aux blagues qu'ensemble nous
apprécions tant .
Joue, souris, pense à moi, vis pour moi et
avec moi .
Laisse mon prénom être le chant réconfortant
qu'il a toujours été .
Prononce-le avec simplicité et naturel,
Sans aucune marque de regret .
La vie signifie tout ce qu'elle a toujours
signifié .
Tout est toujours pareil, elle continue, le
fil n’est pas rompu .
Qu'est-ce que la mort sinon un passage ?
Relativise et laisse couler toutes les
agressions de la vie,
Pense et parle toujours de moi autour de toi
et tu verras,
Tout ira bien .
Tu sais, je t'entends, je ne suis pas loin,
Je suis là .
Juste de l’autre coté .
Nella Ricci
9 juin 2015
(Tous droits réservés à l'auteur)
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Par mous-ka le 16 Mai 2016 à 08:56
La fée des larmes
"légendes d'Alsace" de Lucien Sittler .
Le HohneckIl y a bien des années, un couple de
marcaires [terme local désignant les fermiers]
près du Hohneck eut une petite fille . C'était,
comme on dit, "un enfant de dimanche", auquel
les fées apportèrent au baptême de nombreux
cadeaux . Ces fées habitaient dans les pentes
rocheuses du Hohneck, qui tombent à pic vers le
Frankenthal, et, la nuit, elles dansaient sur
les vastes prairies du Kastelberg et du Hohneck
jusque vers la Schlucht . La fée de la beauté
donna à la petite fille son cadeau pour qu'elle
fut belle un jour, la fée de la richesse lui
promit de la combler de biens . Mais il y avait
aussi la fée des larmes . Les parents crurent
bien faire en lui interdisant l'entrée de la
maison ; ils ne voulaient pas que l'enfant
versât des larmes et fût malheureuse . En vain,
la fée affirma que les larmes étaient
nécessaires et souvent bien douces et qu'elles
allégeaient le fardeau de la vie ; les marcaires
ne voulurent rien entendre .
La jeune fille grandit et elle devint
une demoiselle d'une beauté extraordinaire,
comme on n'en avait jamais vue . Mais il lui
manquait quelque chose : la douceur du
sentiment.
Son sourire était froid, jamais elle
n'était touchée par quoi que ce fût . Un jour,
le seigneur de Guirsberg, qui chassait sur les
alpages, aperçut la jeune fille et s'éprit
d'elle . Peu de semaines plus tard, le mariage
fut célébré, et la fille des marcaires devint
une châtelaine riche, admirée et célèbre .
Mais le bonheur ne dura pas longtemps . Le
seigneur s'aperçut vite du manque de cœur et de
sentiments profonds de sa femme . Bientôt, il
commença à la délaisser, passa son temps à la
chasse ou dans la compagnie joyeuse d'autres
seigneurs . Sa femme se désespérait, mais elle
ne pouvait pas pleurer . De même, elle se
faisait détester par les serviteurs et les
servantes, mais ne savait pas y remédier .
Elle souffrait toujours plus de cette
situation dont elle se sentait elle-même
responsable . A la fin, elle ne voulut pas vivre
plus longtemps dans ces conditions affreuses .
Elle courut au Fischboedle, ce beau petit lac au
pied des Spitzkoepfe, pour s'y noyer . Mais à
peine eut-elle mis le pied sur la berge que la
fée des larmes sortit des ondes, et elle raconta
à la pauvre jeune femme ce qui s'était passé
lors de son baptême .
Les larmes te manquent, la douceur du
cœur, la chaleur du sentiment . Et c'est pour
cela que tu as dû tant souffrir . Mais cela
suffit . Je t'offre maintenant le don que tes
parents ont refusé pour toi, les larmes .
Elle toucha les yeux de la jeune femme et
disparut . La châtelaine rentra au château toute
bouleversée et en proie à des sentiments
indéfinissables qui lui déchiraient déchiraient
le cœur . Et soudain les premières larmes
jaillirent de ses yeux, et à son grand
émerveillement, elles se transformèrent en
perles brillantes . La nuit elle revit en songe
la fée des larmes qui lui dit :
Prends les perles, fais-en un collier
et mets-le autour de ton cou . Demain ton mari
reviendra au château. Il te verra, et tu
l'embrasseras .
En effet, le seigneur de Guirsberg
vint le lendemain au château . Lorsqu'il vit sa
femme, il fut saisi d'étonnement, car il la
trouvait entièrement changée . Sa beauté s'était
enrichie d'un charme nouveau et mystérieux qui
l'attirait irrésistiblement . Et à partir de
l'heure où la jeune femme avait reçu le don des
larmes et en même temps celui de la compassion,
de la pitié, de la bonté et de la douceur du
cœur, le bonheur habita au château .
(Tous droits réservés aux auteurs)
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